samedi 28 avril 2012

Séparation. États d'âme.

Il y a une semaine, mon coeur prenait une claque solide.

Il y a une semaine, celui avec qui je me voyais pour longtemps, avec qui j'aurais été prête à faire de véritables projets m'annonçait que l'amour, pour moi, il n'y en avait plus. (Bon, c'était pas si drastique, je résume.)

Avant de continuer, je veux juste préciser que nous sommes en bons termes.
Que même si j'ai vécu la séparation la plus intense et douloureuse de toute ma vie, c'était plein de respect et d'empathie.
Il n'est pas un trou d'cul.
Il est une personne sensationnelle.

 Alors voilà. Des idéaux, des rêves, envolés.
Un coeur, complètement brisé.

 Et là, 7 jours plus tard, au lieu de me sentir mieux, c'est de pire en pire on dirait.
J'ai tellement comme l'impression d'être une merde.
De rien valoir.
D'avoir réussis, sans le vouloir, à détruire la seule chose stable que j'avais dans ma vie.

 J'en peux plus de pleurer.
J'en peux plus de réfléchir.
J'en peux plus de m'ennuyer de lui à un point tel.
J'en peux plus de l'aimer. De pas être capable de décrocher.
J'en peux plus de me dire que lui, de la peine, il en a pas.
J'en peux plus de me dire qu'il continue sa vie, comme si de rien était, comme si j'avais jamais existé.
J'en peux plus de dealer avec ça.

 J'ai tellement mal.

 La dernière fois, ça m'a pris 8 ans avant d'accepter de m'engager avec quelqu'un.
Parce que j'avais peur.

 Ben j'aurai toujours peur.
 Parce qu'aimer, ça peut tellement faire mal.

vendredi 13 avril 2012

Départ.

C'est le coeur gros aujourd'hui que je publie cet article.

C'est ma dernière journée de boulot. Un boulot que j'aime, auprès de jeunes géniaux. Depuis 1 an et demi, j'apprend à les connaîtres, à les apprécier. Je les vois grandir, devenir des adultes, devenir responsables.

Mais comme je ne suis que remplaçante, je me dois de partir. De redonner sa place à la personne titulaire du poste.

Et ça m'attriste.

Ils auront, tous à leur façon, eu un impact sur ma vie, ces étudiants. Et c'est grandie que je pars de ce boulot.

Je ne leur souhaite que le meilleur et je vous dis: Merci!

mardi 10 avril 2012

Fleuve. Couple. Croire.

Déjà presque 8 mois que mon amoureux et moi vivons notre vie de couple à distance. Chacun de notre côté du fleuve, 5 heures nous séparent. Et contre toute attente, ça fonctionne, notre vie.

Je me souviens qu'au début, plusieurs personnes m'avaient dit que ça n'allait pas durer. Que les relations à distance, c'est voué à l'échec dès le départ. Je ne voulais pas le croire. Et j'ai bien fait.

Je ne vous mentirai pas. Ce n'est pas le paradis comme situation. Ce n'est pas toujours facile. On a la chance de réussir à se voir pratiquement à tous les week-end. On doit fournir les efforts nécessaire pour que ça marche, justement. La semaine on se parle, on s'envoie des textos, on garde contact. Grâce à la technologie, j'ai moins l'impression qu'il est géographiquement à l'opposé de moi. Mais j'en reste pas moins à avoir hâte de l'avoir ici, avec moi, à ''temps plein''.

Y'a aussi une question de confiance dans tout ça. On se parlent. On est honnêtes. On fait des compromis. On s'adaptent.

À ceux et celles qui peuvent vivre la même situation. Croyez-y. C'est possible.

Les statistiques, on peut les déjouer. :)