jeudi 16 mai 2013

Voyant. Charlatant ou non?

Ce soir, je vais voir une conférence ayant pour titre: ''L'Au-delà, un monde à découvrir.''

J'ai aucune idée à quoi m'attendre. J'y vais même avec un scepticisme assez imposant. J'ai de la misère à croire aux gens qui se font payer pour ''parler aux morts''.
J'suis malgré tout un peu fébrile.

J'en écris pas plus pour aujourd'hui, j'ferai une MAJ de ce billet après la conférence, pour vous dire si Elvis m'a parlé.

MAJ

Oui, je suis en retard !

J'étais trop mitigé sur le sujet pour me prononcer je crois. Et c'est encore le cas.

Quand on veut réellement y croire, ça fonctionne, je suppose.

Mais payez pas pour ça. Jamais. Les risques d'arnaques sont trop importants.


lundi 13 mai 2013

Intérêt. Estime de soi. Contrôle.

Finalement, me voilà qui publie à nouveau dans ce placard poussiéreux.

J'en ai besoin parce que j'vois plus tout à fait clair dans ma tête et j'ai plus ou moins envie d'en parler en face à face. (Du moins, pour l'instant.)

Comme mentionné dans mon précédent article (datant de janvier...), cancer étant ce qu'il est, j'ai maintenant 40 livres de trop, une grosse face sans sourcils et sans cils, un bras immense prénommé Gildor et une appréciation générale de mon physique aux alentours de -3 000 000.

Je suis maintenant célibataire depuis un peu plus d'un an. Totalement et heureusement remis de mon ancienne relation.

Depuis mon diagnostique, le côté hommes et sentiments de ma vie a un peu pris le bord. Pis depuis que j'ai l'air du bonhomme Michelin, des vergetures en plus, j'voulais absolument rien savoir de n'être, ne serait-ce qu'attiré physiquement par quelqu'un.
J'avais pas envie d'me faire d'la peine, d'me faire virer de bord et surtout, de dévoiler la seule partie de mon être quasi inchangée suite à cette putin de maladie, mon sentimental.

Sauf que là, vie étant ce qu'elle est, besoins étant ce qu'ils sont, ça fait deux fois que je ressens de l'attirance pour la gente masculine alors que JE NE VEUX PAS... Que je ne peux pas.

Est-ce le destin qui veut se jouer un peu de moi?
Parce que oui, j'y crois au destin. Je me dis qu'il lance des perches (comme en impro) et qu'il faut les attraper pour faire avancer notre histoire de vie.

Je retrouve mon corps d'il y a un an, jamais je ne me poserais ces questions.
J'rencontrerais un homme intéressant, je prendrais la chance de l'inviter à prendre un bière, un café, discuter.
Aujourd'hui, je garde tout pour moi et je publie un article sur le sujet sur un vieux blogue inutilisé depuis des mois.

Je commence à perdre le contrôle de mes sentiments, de mes envies, de mes besoins.
Mais j'ai toujours l'estime près du noyau de la terre.

Si j'étais un homme, je ne serais pas capitaine, et je ne serais pas plus intéressé par ce que j'ai à offrir présentement.

Mais reste que moi, ça me trouble, cette envie de mieux connaître cet homme.

samedi 19 janvier 2013

De retour... Let's open those doors.

Parce que j'pense en avoir besoin, j'ouvre à nouveau mon blogue.

Beaucoup trop de nouveaux trucs depuis la fermeture en mai.

Nouveau boulot permanent que j'adore, toujours célibataire...

Et un putin de cancer du sein.

Une opération. Un ablation partielle d'un sein.
De la chimio.
La perte de mes cheveux.
Une prothèse capillaire.
25 livres de plus.
Une estime de moi en constant up and down.
Un moral en constant up and down.

Des amis.
Pu d'amis.
Des amis.

Des abus d'alcool.
Une abstinence d'alcool depuis 3 semaines.

Pis tellement besoin d'ouvrir mon coeur pis ma tête à quelque part.

Faique mon placard ouvre ses portes à nouveau.

Pour moi.
Pis un peu pour vous.

À bientôt. :)

dimanche 13 mai 2012

Changements. MAINTENANT!

Je ferme ce blogue,

Pour un jour, ou pour toujours.

samedi 28 avril 2012

Séparation. États d'âme.

Il y a une semaine, mon coeur prenait une claque solide.

Il y a une semaine, celui avec qui je me voyais pour longtemps, avec qui j'aurais été prête à faire de véritables projets m'annonçait que l'amour, pour moi, il n'y en avait plus. (Bon, c'était pas si drastique, je résume.)

Avant de continuer, je veux juste préciser que nous sommes en bons termes.
Que même si j'ai vécu la séparation la plus intense et douloureuse de toute ma vie, c'était plein de respect et d'empathie.
Il n'est pas un trou d'cul.
Il est une personne sensationnelle.

 Alors voilà. Des idéaux, des rêves, envolés.
Un coeur, complètement brisé.

 Et là, 7 jours plus tard, au lieu de me sentir mieux, c'est de pire en pire on dirait.
J'ai tellement comme l'impression d'être une merde.
De rien valoir.
D'avoir réussis, sans le vouloir, à détruire la seule chose stable que j'avais dans ma vie.

 J'en peux plus de pleurer.
J'en peux plus de réfléchir.
J'en peux plus de m'ennuyer de lui à un point tel.
J'en peux plus de l'aimer. De pas être capable de décrocher.
J'en peux plus de me dire que lui, de la peine, il en a pas.
J'en peux plus de me dire qu'il continue sa vie, comme si de rien était, comme si j'avais jamais existé.
J'en peux plus de dealer avec ça.

 J'ai tellement mal.

 La dernière fois, ça m'a pris 8 ans avant d'accepter de m'engager avec quelqu'un.
Parce que j'avais peur.

 Ben j'aurai toujours peur.
 Parce qu'aimer, ça peut tellement faire mal.

vendredi 13 avril 2012

Départ.

C'est le coeur gros aujourd'hui que je publie cet article.

C'est ma dernière journée de boulot. Un boulot que j'aime, auprès de jeunes géniaux. Depuis 1 an et demi, j'apprend à les connaîtres, à les apprécier. Je les vois grandir, devenir des adultes, devenir responsables.

Mais comme je ne suis que remplaçante, je me dois de partir. De redonner sa place à la personne titulaire du poste.

Et ça m'attriste.

Ils auront, tous à leur façon, eu un impact sur ma vie, ces étudiants. Et c'est grandie que je pars de ce boulot.

Je ne leur souhaite que le meilleur et je vous dis: Merci!

mardi 10 avril 2012

Fleuve. Couple. Croire.

Déjà presque 8 mois que mon amoureux et moi vivons notre vie de couple à distance. Chacun de notre côté du fleuve, 5 heures nous séparent. Et contre toute attente, ça fonctionne, notre vie.

Je me souviens qu'au début, plusieurs personnes m'avaient dit que ça n'allait pas durer. Que les relations à distance, c'est voué à l'échec dès le départ. Je ne voulais pas le croire. Et j'ai bien fait.

Je ne vous mentirai pas. Ce n'est pas le paradis comme situation. Ce n'est pas toujours facile. On a la chance de réussir à se voir pratiquement à tous les week-end. On doit fournir les efforts nécessaire pour que ça marche, justement. La semaine on se parle, on s'envoie des textos, on garde contact. Grâce à la technologie, j'ai moins l'impression qu'il est géographiquement à l'opposé de moi. Mais j'en reste pas moins à avoir hâte de l'avoir ici, avec moi, à ''temps plein''.

Y'a aussi une question de confiance dans tout ça. On se parlent. On est honnêtes. On fait des compromis. On s'adaptent.

À ceux et celles qui peuvent vivre la même situation. Croyez-y. C'est possible.

Les statistiques, on peut les déjouer. :)